Nourrie des influences métissées d’Afrique, d’Europe et d’Amérique, soumise aux trépidations de Brazzaville, la danse du chorégraphe congolais DeLa Vallet Bidiefono conjugue puissance et délicatesse dans un geste d’insoumission radicale à la dictature et à la censure. Et c’est toute la vivacité de la création contemporaine congolaise qu’il insuffle dans Monstres / On ne danse pas pour rien. Monstres, c’est une troupe dont l’entente corporelle croît avec leur fidélité au chorégraphe et c’est un quatuor de musiciens multi instrumentistes qui portent à l’incandescence la danse organique des interprètes sur scène : on serait presque tenté de dire leur transe.
Dans le cadre du festival Passages et de Bérénice, un réseau d’acteurs culturels et sociaux en Grande Région pour lutter contre les discriminations.